J'ai eu l'immense joie de commencer l'année par un training en ligne de 30hrs avec ma prof de Yoga préférée au monde, Talia Sutra. Voici les 5 apprentissages qui vont métamorphoser ma pratique.

Au cas où tu ne la connaisse pas déjà, c’est la prof la plus dévouée à la pratique que je connaisse, et pas que la pratique des asanas bien qu’elle ait un niveau qui frise le divin à mes yeux. She has it all : l’époustouflante souplesse de la colonne vertébrale, l’équilibre dans toutes les variations des inversions, la capacité de prendre tous les twists et binds les plus avancés + les connaissances philosophiques, historiques... Et en plus elle est plus humble que la plupart des prof.e.s fraichement diplômé.e.s ! Bref, cours-y vite la follow sur Insta, thank me later.

- Bandhas < Muscles
J’avais un mal de chien à activer tous les bandas dans ma pratique. J’utilise hasta bandha & padha bandha, mais après j'étais trop concentrée à activer tel et tel muscle, faire telle et telle rotation interne/externe, magnétiser ci avec ça du coup je n’arrivais pas du tout à rajouter à tout cela mulha bandha et encore moins udhyana bandha. Ça passait à la trappe.
Talia a changé ma perspective à ce sujet en me disant qu’au contraire : il vaut mieux se concentrer sur les bandhas et observer quels muscles sont ainsi engagés/relâchés en conséquence de l’activation des bandhas.

- Let the hips be
Dans Virabhadrasana 1 et dans trikonasana & parivrtta trikonasana. J’ai pris l’habitude d’éviter ces postures dans ma pratique perso parce qu’elles me provoquaient beaucoup d’inconfort, particulièrement dans mes hanches. Turns out : mieux vaut se focus sur le buste que sur les hanches.
Dans le guerrier 1, il s'agit de ramener la poitrine sur le même plan, pas nécessairement les hanches. Dans Trikonasana et parivrrta trikonasa qui sont des twists, elle explique "pour qu’il y ait un twist, il faut deux forces qui s’opposent, ainsi le twist à lieu au-dessus du nombril et il est naturel que la cuisse postérieure tourne vers l’intérieur"

- Jalandara bandha après backbends 
Le rush d’énergie "udana vayu" après les backbends peut parfois être très inconfortable. Il m’est personnellement déjà arrivé de penser que j’allais tomber dans les pommes et récemment une élève après la découverte des dropbacks pour la première fois de sa vie a eu ensuite des maux de tête. L’astuce pour éviter cette sensation, c’est d’utiliser le verrou de la gorge après un backbend. Talia nous l’enseignait en nous faisant expirer en sortant de la posture, et sur l’inspiration suivante, engager jalandhara bandha quelques instants, ou maha bandha les 3 verrous (mulha bandha, udhyana bandha et jalandhara bandha)… puis libérer le ou les verrou.x avant d’expirer.

- Garder les paumes sur le sol dans arda uttanasana
Je suis full coupable d’avoir l’habitude de monter sur le bout de doigts dans cette posture. J’ai même jamais pensé qu’en effet, c’était comme elle l’a dit « une opportunité manquée » de construire ma force pour handstand, particulièrement pour un jour presser en handstand.

- Hasta bandha peut-être différent chez différentes personnes
Lors du cours sur les inversions, je lui ai dit que j’avais remarqué que ses mains avaient une posture différente que celle que l’on m’a enseignée, particulièrement pour les arm balances. Elle a pris le temps de me répondre me disant qu’il ne fallait pas chercher à faire comme elle nécessairement, c’est juste la forme que prennent ses mains lorsqu’elle joue avec son équilibre, que c’était probablement du à son extrême hyper-flexibilité et de finir en disant « certaines personnes font comme moi, d’autres font avec les mains à plat, d’autres encore ont les doigts qui se rétractent, essaie sans te poser de questions et observe ce qui vient naturellement ».
Personnellement je ne me suis tellement habituée à la méthode des phalanges qui se plient que c’est devenu une seconde nature depuis. Ceci dit, je ne tiens pas encore mon handstand, donc je vais lâcher prise de cette technique qui me semblait si essentielle et voir où ça me porte. Peut-être que que je vais finalement garder cette technique, peut-être que je vais finalement faire comme Talia.

Pour finir, je voulais vous partager en bonus, un « wisdom nugget » de Talia qui nous a parlé de l’usage de Neti-Neti pour répondre aux questions difficiles. Neti-Neti signifie « ni ceci, ni cela », donc quand on s’interroge sur une question existentielle type « qui suis-je ? », il est peut-être plus facile de se demander « qui ne suis-je pas ? »

Voilà, j’espère que ces enseignements vous seront aussi précieux qu’à moi, n’hésitez pas à me dire en commentaire si c’est le cas  !

_________________
Check out nos plannings pour pratiquer avec nous :
www.thepruneyoga.com #timetobloom
https://laaictrainings.com/ #LAAIC

Instagram :
@the_prune
@talia_sutra