Envie de faire plus ample connaissance avec vos professeurs de l'intensif inversions 10hrs du 9 & 10 Mars ? J'en étais sûre ! Pour moi aussi l'humain compte beaucoup lorsque je participe à une formation 😉
Présente toi :
Je m’appelle Stephane, j’ai 24 ans sur Mars, 34 sur terre. Je suis un pur produit du sud-ouest, je vis à Toulouse où le "putain de con" fait office de ponctuation.
Je suis sapeur-pompier professionnel, en charge de la préparation physique des agents en unité opérationnelle.
J’ai passé ma jeunesse entre les terrains de rugby , et toutes les activités de glisse qui peuvent exciter !
Je suis d’un naturel très curieux, j’ai besoin de toujours me challenger en découvrant de nouvelles choses et je m’épanouis tout particulièrement en les partageant autour de moi.
C’est une partie de moi que je partage dans mes classes.
Hermine, j’ai 35 ans, je suis née et ai grandi en banlieue parisienne.
Dans ma jeunesse j’étais une grande fêtarde, j’adorai danser jusqu’au bout de la nuit dans les meilleures boîtes de Paris.
J’aimais particulièrement ça parce que si j’ai toujours eu un fort sentiment de “raison d’être” (purpose), j’étais à l’époque très perdue n’ayant pas encore découvert ma mission.
Alors j’ai suivi mon coeur, j’ai fait un master de communication, travaillé dans la presse, jusqu’au jour où j’ai fait la rencontre du Yoga.
Quand et comment as-tu découvert le Yoga ?
Stephane : Je découvre le yoga pendant le confinement, la pandémie mettant mon mental de pompier a dure épreuve.
Mon corps me lance des messages d’alerte, une seule solution me semble envisageable : il faut que je relâche la soupape.
Je décide de prendre la première classe de Bikram avec Coraline de Moving Yoga, c’était tellement intense !
J’ai du mettre mon égo de jeune homme, rugbyman, pompier, viril de côté pour ne pas sortir de la classe avant la fin.
S’en suivent une multitude de rencontres, je pense particulièrement à Stephane du Malabar Princesse et son Animal Flow et bien d’autres qui ont su partager leurs passions et leurs compétences.
Hermine : C’était en mars 2014, à l’époque j’avais une chronique fitness sur 20Minutes.fr, je testais les nouvelles disciplines & accessoires et j’ai été invitée à tester le Strala Yoga de Tara Stiles : ce fut la révélation.
Je dois dire que j’avais déjà testé des cours plus traditionnels qui ne m’avaient pas plu parce que je n’étais pas encore ouverte au chant du Om, aux noms de postures en sanskrit, et surtout SURTOUT PAS au maintien strict des asanas pendant ce qui me semblait l’éternité !
C'est pourquoi j'ai été séduite par la pédagogie de Tara dont les cours sont en musique et qui invite au mouvement dans les postures "sway a little side to side, move easy forward and back".
Les transitions sont quasi dansés et mon coeur de "flowy girl" est conquis !
Qu’est-ce qui t’as fait accrocher ?
Stephane : D’abord le challenge physique. Puis rapidement l’idée de ne pas travailler que sur le corps physique. Je me suis rapidement rendu compte que mon mental devait être lui-même prêt et qu’il faisait entièrement partie de mon vaisseau.
Je pouvais avoir des pecs comme des noix de coco, si le mental n’était pas solide, avec ses forces et ses faiblesses, mes noix de coco ne serviraient à rien ! Alors j’ai dû travailler sur ce foutu ego.
De plus la ressemblance avec la pratique du surf m'a énormément plu. Je ressentais les mêmes bienfaits, les mêmes émotions de lâché prise, de confiance...
Je pratique enfin quelque chose pour le plaisir, pour le jeu, pour moi, sans but, sans résultats à atteindre, et putain qu’est-ce que c’est bien !
Hermine : Me rendre compte que j’étais capable de bien plus que je ne le croyais !
A force d’avoir été tellement shamée dans le passé par mes profs d’EPS, ma prof de danse classique & la terre entière pour mes formes généreuses, j’avais fini par être convaincue que je n’étais bonne à rien, surtout pas à la moindre activité sportive.
Pour moi ça avait toujours été une punition et malheureusement aussi quelque chose qu’il fallait faire pour une question d’apparence, or mon esprit rebelle rejette en bloc toute forme d’injonction concernant mon corps.
Ainsi, Tara Stiles en me mettant à l’aise a fait sauter les verrous et a mis fin à mes dix années de sédentarisme !
J’ai le sourire aux lèvres sur toutes les photos de cette première séance parce que ce jour-là j’ai réalisé : je suis bien plus souple que je pensais, beaucoup plus forte que je pensais, j’ai de l’équilibre, je suis curieuse et joueuse.
Pourquoi pratiques-tu les inversions ?
Stephane : Parce que depuis tout petit, je suis en admiration devant les équilibristes dans les spectacles de Cirque. Alors moi aussi quand je serai grand, je pourrais voir le monde à l’envers. D’ailleurs je l’ai tatoué sur le bras !
Les inversions me permettent de prendre du temps pour moi. C’est un moment méditatif en quelque sorte.
Je dois rester dans mon vaisseau, et dealer avec mes pensées pour rester là, et nulle part ailleurs.
Elles me donnent une énergie folle, me redonnent confiance quand j’en ai besoin, et replacent mon ego si je prends un peu trop le melon.
Sur le plan physique je ne pourrai pas tout citer, mais je ne connais pas une pratique au monde qui peut faire de toi un humain aussi badass !
Hermine : They’re so much fun !
Elles sont un excellent moyen de se changer les idées car elles requièrent l’entière concentration de l’esprit et ainsi ramènent au moment présent.
Elles ont un effet réjuvenateur instantané. La pratique les inversions apporte une véritable dimension de jeu à notre pratique. D'ailleurs je suis sûre que c'est grâce à la pratique du Yoga et particulièrement des inversions qu'on me dit si souvent que je ne fais pas mon âge.
Mathieu Boldron notre professeur à tous les deux, elles permettent de Change Perspective. Ce qui peut parfois s'avérer utile pour envisager les situations sous un autre angle...
Les inversions t’ont-elle déjà fait peur dans le passé ? T’arrives-t-il encore d’avoir peur ?
Stephane : Je ne me rappelle pas que les inversions m'aient fait peur, en tout cas je n'avais pas peur de tomber. Par contre elles m’impressionnaient beaucoup !
La peur de ne pas être capable, de faire face a la réalité de ce dont j’étais capable à ce moment-là.
Alors peut-être je pouvais sauver une personne d’un incendie, mais tenir une posture à l’envers c’était pas une certitude... Là encore, c'est sur mon égo qu'il m'a fallu travailler !
Être patient, répéter, encore et encore.
Par chance, là aussi j’ai fait de superbes rencontres, Pascal, professeur à l’école de Cirque, de Ludo à Toulouse, qui m’a ouvert sa classe de hanstand, Mathieu Boldron et d’autres avec qui j’ai partagé beaucoup de moments la tête en bas.
Aujourd’hui les peurs sont différentes, mais mon envie perpétuelle de progression génère encore parfois des frustrations.
Alors j’essaie d’écouter mes émotions et mon corps, sans le brusquer.
On avance ensemble entre envies, rêves et possibilité du jour. La peur la plus présente serait de ne plus pouvoir m'inverser.
Hermine : Oui au début elles me faisaient très peur. A part la peur rationnelle de me faire mal aux cervicales dans headstand, j’avais surtout la peur de me blesser l’ego étant convaincue que “je n’y arriverai pas”.
Pensée assez réaliste quand on y pense car il personne n’y arrive au premier essai.
Comme d’apprendre à marcher quand on est enfant, personne n’y arrive du premier coup. On s’y reprend tous à plusieurs fois. On apprend dans des trotteuses, et puis nos parents nous tiennent la main, on commence à avancer sur de courtes distances et puis ensuite on essaie seul.e...
Donc il a fallu déjà que je fasse le travail interne d’acceptation d’être débutante, d’accepter de pas y arriver et devoir essayer et réessayer.
Puis celui de surmonter ma peur de la chute (surtout sur les gens en studio ou les objets chez moi) et j’ai eu la chance de travailler cela en cours privé avec Sandra Insoha qui m’a appris à chuter de l’inversion qui me faisait le plus peur, le handstand.
Aujourd’hui je n’ai - presque - plus peur, sauf d’un exercice : celui qui consiste à marcher les mains contre le mur, visage en direction du mur.
J’ai pourtant la flexibilité nécessaire pour tomber dans la roue si je devais perdre l’équilibre, mais je sais pas, j’ai peur de m’éclater la tronche dans le mur, de me casser le nez et toutes les dents...
donc j’avoue que j’évite consciencieusement cet exercice à moins d’être spotée par quelqu’un en qui j’ai ultra confiance - parce que spoter c’est pas évident pour tout le monde et souvent les gens vont avec l’intention de bien faire des choses très dangereuses pour la personne qu’i.elle.s assistent.
Pourquoi enseignes-tu le Yoga ?
Stephane : Je voudrais pouvoir rendre au Yoga ce qu’il m’a apporté, en continuant de semer des petites graines #BLOOM avec mes élèves pour qu’ils puissent aussi profiter d’un moment de béatitude.
Je me vois un peu comme un grand frère qui partage sa petite expérience et avec qui on se sent en confiance pour s’ouvrir, pratiquer, essayer, recommencer encore encore et encore 
Ça m’apporte un bien-être énorme, c’est comme un shot de bonheur !
Hermine : Parce que c’est dans ma fibre de partager ce qui est un plus dans ma vie.
Si je découvre une recette délicieuse, je la partage.
Si je teste un produit efficace qui me simplifie la vie, je le partage.
Or là, dès ce premier cours de Strala Yoga avec Tara Stiles, j’ai su : je dois partager cette pratique qui m’a instantanément procuré tant de bien-être à moi qui me sentais si mal dans ma peau.
Et j’avais même encore conscience des bénéfices d’une pratique régulière du Yoga ! Pourtant j’en étais sûre, c’était ma mission !
Cela fait 9 ans que je l’accomplis avec passion, générosité et humilité.
Qui sont tes professeurs ?
Stephane : Je dirais que mes professeurs ne savent pas tous qu’ils sont yogis !
Je pense d’abord à ma maman, qui pratique beaucoup la sophrologie et les pranayamas pour gérer une maladie d’oreille interne .
Elle est une personne yogique pour qui le sutra de patanjali « arrêt des fluctuations du mental » prend tout son sens .
Il y a tous mes enseignants du CREPS de Toulouse que j’ai pu croiser, puis bien évidemment mon ami Mathieu Boldron (Change Perspective), Stephane Dumont (Animal Flow) et Pascal (l’école de cirque du Lido) qui m’a beaucoup appris dans la pratique des inversion avec une approche.. bien a lui !
Il y a aussi Sane qui a su me guider pendant deux ans dans ce chemin qu'est le Yoga ainsi que des inspirations comme Monsieur Dylan Werner, Cameron James ou Ancelin.
Ils ont tous leur importance dans des domaines différents qui se complètent et s’imbriquent les uns avec les autres.
Aujourd’hui dans mon yoga il y a un peu de chacun d’eux...
Hermine : Je cumule plus de +360hrs de formation avec Mathieu Boldron, dont 230hrs certifiées Yoga Alliance - auquel je résiste encore à m’inscrire-,
+ 1 retraite formidablement formatrice avec lui où nous n’étions un groupe privilégié que 5 participantes
& d’inombrables workshops et autres cours avec lui.
Je viens de compléter aujourd’hui un 30hrs avec Talia Sutra, professeure dont je suis les enseignements depuis mes débuts n’ayant presque jamais raté un seul de ses cours quand elle est de passage à Paris (sauf une fois, j’étais à l’étranger) et pris toutes ses classes disponible en ligne notamment sur Alo Moves.
Je reste très influencée par la pratique de Tara Stiles avec qui j’ai fais mon premier training intensif en 2015.
Mais aussi : Dylan Werner, Meghan Currie, Alex Hammer, Patrick Frapeau & beaucoup d’autres.
Comment nous sommes-nous rencontrés ?
Stephane : Nous nous sommes rencontrés au 200 heures de Mathieu Boldron.
Mademoiselle Hermine était l’assistance personnelle en titre 
On peut dire qu’elle a été derrière moi les premiers jours (…s…) mais rapidement on s’est bien kiffés !
D’abord autour de sa boisson favorite, le céleri jus , puis des kirtans de ces révisions sanskrit et petits secrets autour de ces fameux cours de Twerk, oui moi jeune homme viril pompier (tu vois le genre) qui tente de tweker !!! C’était fun ! Et je dirai que je m'en suis plutôt pas mal sorti ! Mais ça c’est vraiment un big big secret.
Le rapport à la Street Kulture au Surf à l’océan nous a bien connectés et depuis c’est une amitié qui ne fait que grandir.
Hermine : J’ai eu le grand honneur d’être invitée par Mathieu Boldron à l’assister lors de son dernier 200hrs YTT à Paris en Septembre 2023.
Stephane y était inscrit et il ne passait pas inaperçu car c’était le seul homme de la promo !
Alors en effet, parce que je suis très protectrice, je l’ai gardé à l’oeil...
Et j’ai vite baissé la garde. Steph était là pour apprendre & progresser avant tout et comme nous toutes il avait aussi envie de tisser de forts liens d’amitié.
Nous étions si à l'aise en sa présence qu'on l'a inviter à twerker avec nous quand j'ai donné un petit cours d'activation de gluteus maximus à quelques filles du groupe 🙂
Ce qui m’a le plus touchée chez lui c’est son côté “mâle déconstruit” profondément connecté à son “féminin sacré” qui fait le lui un de mes très rares amIs hétéro !... Et encore plus rare yogi avec qui j’ai eu envie de collaborer pour un événement namasté.
Comment et pourquoi avons-nous eu envie d’organiser cet événement ensemble ?
Stephane : Très honnêtement, je dirais que c’est parti vraiment «comme ça». A la base on envisageait juste un kirtan, et finalement... mais ça s'est fait en tout simplicité. L'idée étant de jouer avec la inversions dans une ambiance chill et bienveillante.
Il faut dire aussi que nos pratiques sont très complémentaires, et que nous voulions proposer un enseignement complet qui convienne à tous les corps, à toutes les sensibilités et tous les niveaux.
Hermine : Stéphane & moi-même sommes passionnés de musique et particulièrement de kirtans - grâce à Mathieu Boldron.
On avait hâte de se retrouver pour jouer ensemble lors de son prochain passage à Paris à l’occasion du 300hrs de Mathieu en février/mars prochain et puis on s’est dit que ce serait sympa de proposer un kirtan et finalement en discutant on a pensé à organiser ce 10hrs d’inversions intensif car j’ai consacré plusieurs workshops aux inversions sur les avants-bras récemment, que lui est passionné de hanstands
Bref on s’est dit qu’on pourrait être très complémentaires à ce niveau-là et puis que ça pourrait être un énorme plus pour nos élèves d’avoir deux professeurs pour les guider/les assister/les corriger et la cerise c’est de partager cette super expérience ensemble !