(Dark) Romance

Bonjour,

J’espère que tu vas bien, merci de me rejoindre pour ce nouvel EP du TimeToBloom Podcast, l’émission qui ne croit plus au Père Noël, mais qui croit toujours au Prince Charmant.

Je suis Hermine Prunier et je suis ravie de te retrouver pour te parler d’un sujet qui me tient énormément à coeur, qui est d’ailleurs au coeur de la lutte que je mène contre les relations toxiques et abusives dans mon cercle depuis que j’en ai personnellement réchappé il y a 10 ans et désormais professionnellement depuis que mes élèves ont commencées à me solliciter sur la question après la publication de l’épisode “Confessions Intimes” et bientôt dans mon programme en ligne “TimeToBloom de Fake Love à Self Love” auquel tu peux t’inscrire sur liste d’attente dès aujourd’hui mais j’en reparlerai à la fin de l’épisode parce que cette phrase est déjà TRES LONGUE :

Aujourd’hui, je veux te parler d’amour.

L’amour le vrai. Celui qui ne tue pas bien sûr, mais celui qui ne blesse pas non plus, ni le corps ni le coeur.
Celui qui au contraire fait du bien. Celui qui est fait de rires, de plaisir, de partage.

Aujourd’hui je veux poser ici que je suis con-vain-cue que ca existe !
C’est important pour moi de le faire car il arrive bien trop souvent que l’on me dise :

“T’aimes pas l’amour”

**Bruit porcelaine qui casse**

C’est FAUX ! J’ai quand même une playlist de chansons d’amour longue de 17h45min ! C’est ma playlist préférée, celle que j’écoute le plus souvent. Quand je joue de la guitare ou du piano, ce sont principalement voire exclusivement des chansons d’amour que je chante.
Et j’ai vraiment hâte de tomber amoureuse, mais pas impatiente, nuance. En anglais on dit “I cant wait”, je peux pas attendre, moi j’aime dire que “I can wait”, je peux attendre. Je vais pas me mettre en couple avec quelqu’un qui ne me convient pas juste pour ne pas être célibataire. J’ai aucun problème avec le fait d’être célibataire, au contraire, j’adore. Il m’arrive d’être un peu en manque d’affection, mais franchement rien de bien méchant parce que je suis épanouie comme jamais dans mon quotidien. Je suis passionnée par ce que je fais, je cultive mes rêves, je fais ce qui me plait et puis je vis en coloc et avec un chat alors, franchement… rien à voir avec les profondeurs abyssales de solitude dans lesquelles je pouvais me trouver quand j’étais en couple avec mon ex.

Donc non, je ne déteste pas l’amour, je suis au contraire une grande romantique. Et justement, sans vouloir me la jouer “Marianne Williamson”, j’ai envie de défendre l’amour à travers mon travail… (Marianne Williamson est l’autrice du best-seller international “Un retour à l’amour”au cas où tu n’avais pas la ref.)
On me dit aussi parfois : “tu vois le mal partout”.

**Bruit porcelaine qui casse**

C’est FAUX et archi FAUX ! En revanche je suis assez réaliste quant à la violence & la perversion des hommes, indeed. Donc en effet, je suis plus alerte que la majorité de mes amies, qui me semblent parfois doucement naïves & relativement inconscientes. No offense girls #keuraveclesdoigts.

Alors il est vrai que non, je ne fais pas semblant de me réjouir quand ma meilleure pote est en couple avec un mec pathétique qui nuit à son estime d’elle-même. Je ne squeale pas non plus comme un dauphin dès qu’ils font un truc mignon... Surtout si mon nez flaire un truc qui pue genre les attentions “trop belles pour être vraies” dès le début d’une relation… Je m’efforce de garder la tête froide, parce que je sais que ce n’est que bien trop souvent, de la poudre aux yeux.

“tu vois le mal partout”.. si je savais tchiper je le ferai… Quand je vois le mal je le dis, c’est tout. Je ne me dit pas “elle t’as pas demandé ton avis, garde-le pour toi”. Imagine tu vois une voiture foncer sur un piéton, tu te dis pas non plus “welll, je sais pas si elle veut rester dans le déni ou non”, tu cries DANGER non ? Bah pareil.

Je m’en voudrais jusqu’à la fin des temps s’il arrive quelque chose de grave à une amie, que j’ai vu venir mais ne l’ai pas alertée.
En revanche, je garde évidemment mes intuitions pour moi, enfin, autant que faire se peut. Je ne le dis pas à la copine concernée mais si j’ai des amies communes, je leur fait part de mes inquiétudes parce que je sais que si mes amies sentent que quelque chose cloche dans leur couple, mais veulent rester dans le déni, ce n’est pas à moi qu’elles vont venir se confier… donc je veux que les autres soient alertes aux signaux…
NB : elles savent très bien me trouver quand elles sont prêtes à radicalement accepter la vérité telle qu’elle est et que quelqu’un valide leur perception & sentiments.

“tu vois le mal partout”.. je jure que c’est qu’un trop grand nombre d’entre non ne voit le mal nulle part et trouvent constamment des excuses aux hommes… “le pauvre s’il a mit un coup de poing dans le mur parce que je suis rentrée une heure en retard c’est parce qu’il m’aime d’amour et qu’il était inquiet que je le quitte pour un autre parce qu’il m’aime tellement fort.. en plus il a beaucoup manqué d’amour dans son enfance et personne ne lui a appris à exprimer ses émotions”.
Il arrive aussi que l’on me dise carrément que de toute façon “je n’aime pas les hommes”.

FAUX FAUX FAUX et ARCHI FAUX… C’est vrai que je plaisante souvent - à moitié - en disant que “je suis misandre”. Mais c’est pas vrai dans le sens où je n’ai pas la haine contre tous les hommes, mais effectivement, mes expériences avec eux font qu’aujourd’hui, je m’en méfie par défaut. Quand je rencontre un homme, le drapeau est orangé-rouge et selon leur comportement, soit il reste comme ça, soit il passe au rouge soit dans le meilleur des cas il s'éclaircit doucement vers le vert.

La réalité c’est que je suis certaine que les hommes peuvent se comporter comme des Kings avec nous, c’est la raison pour laquelle je n’en attends pas moins d’eux et que je refuse de me contenter de moins que ce standard d’excellence émotionnelle, ni pour moi, ni pour mes amies et je n’en attends pas moins pour toi qui m’écoute. On doit collectivement les tenir à des standards plus élevés ! Petit détail : quand je parle d’excellence émotionnelle ce n’est même pas tout à fait juste comme définition car en réalité je ne parle que du strict minimum de décence que l’immense majorité d’entre nous apportons à nos relations à savoir : respect, honnêteté, gentillesse, communication, échange, générosité de coeur - pas nécessairement d’euros hein. La base quoi. C’est ça le Prince Charmant en 2024.

EXTRAIT FAKE LOVE
“Si vous pensez que vous « aimez » toujours votre agresseur ou que votre agresseur vous aime toujours lorsqu'il tente de reprendre le contrôle sur vous, demandez-vous : « quel pourcentage de temps est-il acceptable que cette personne me maltraite ? 100% ? 50%? Peut-être même 20 pour cent ? Cela devrait toujours être zéro. Demandez-vous aussi : Puis-je aimer quelqu'un qui me traite si terriblement ? Est-ce que quelqu’un qui me traite si terriblement peut m’aimer ? La réponse est non. L'amour n'est qu'un mot à moins qu'il ne soit soutenu par des comportements cohérents qui reflètent le respect, la compassion, l'empathie et la gentillesse. "Je t'aime" sont les mots les plus manipulateurs lorsqu'elle est utilisée par un narcissique, parce que le narcissique connaît la valeur que les gens normaux leur accordent. Non, vous n'aimez pas quelqu'un qui vous maltraite, et quelqu'un qui vous maltraite ne vous aime pas.”

J’ai dit en début d’épisode qu’en revanche je croyais plus au Père Noël parce qu’il est important de dire que si je crois qu’un homme “dans le vert” puisse avec le temps et les challenges tirer vers l’orange voire virer au rouge, je ne crois pas à l’inverse qu’un homme “dans le rouge” - comme le Père Noel tout de rouge vêtu - puisse avec le temps et encore moins avec les challenges virer au au vert. SAUF bien sûr dans le but de manipuler pour repartir pour un tour dans le cycle de l’abus que je détaillerai dans un prochain épisode.

Je peux quand même te donner un exemple de ça en te parlant à nouveau de ma propre expérience. So, avec mon ex, on se séparait tous les quarts d’heure. Vraiment impossible pour moi de compter combien de fois on a mis “un terme” à notre relation. Un terme entre guillemets parce que lui le disait beaucoup pour me punir mais sans réellement rompre et moi je le disais dans l’espoir de le faire réagir mais sans rompre DU TOUT. Genre je disais “très bien puisque c’est comme ça je me casse” et en fait j’allais chez ma mère, je trainais avec mes meilleurs potes de lycée, je sortais pas, il savait très bien où j'étais et ne se faisait aucun souci, au contraire, il avait la paix pour jouer à FIFA chez moi.

Jusqu’au jour où il m’a fait une énorme crise à base de “je savais très bien dès que j’ai remis le pied ici que j’aurai pas dû revenir” après m’avoir encore trompée lors de son déplacement annuel pro et d’ajouter “dès que je suis remis sur pied je me casse d’ici pour toujours je veux plus jamais entendre parler de toi” parce qu’il avait un souci de santé tout à fait bénin qu’à ce moment-là il refusait de traiter mais utilisait comme arme contre moi pour me faire vivre un enfer alors que donc qu’il rentrait tout juste de son déplacement annuel pro où il m’avait ENCORE trompée.

Sauf que cette fois, je suis partie. Et je n’ai pas demandé à revenir. Ni 24hrs plus tard, ni 48hrs plus tard… Je ne me souviens plus combien de temps il a mis pour trouver ça bizarre, mais il a fini par être inquiet. Et là il est passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel, harcèlement permanent pendant des jours et des semaines à base de menaces au suicide, mais il a fini par gagner du terrain et réussir à me récupérer en passant au vert de chez vert.

Le mec à sorti les violons et l’orchestre tout entier. Il me chantait ses louanges dans tous les languages, il était près à faire nos bagages pour d’infinies vandanges et disait sans remords les formules magiques des marabouts d’Afrique, pour que je l’aime encore ? Non, pour que je sois encore sous emprise. Que je nourrisse encore son narcissisme. Il a même été jusqu’à appeler ma mère ! La pauvre s’en veut encore d’avoir cru à son cinéma. Il faut dire qu’on s’est vraiment dit toutes les deux que cette fois il devait avoir réalisé combien il avait de la chance de… m’avoir.

Je ne me souviens plus non plus combien de temps il a réussi à rester dans le vert avant que le masque ne tombe à nouveau et que les violences s’accentuent parce que cette fois j’étais partie et j’avais été avec un autre… Il me l’a bien, bien, fait payer. Alors qu’il m’y avait poussée et qu’à l’inverse, lui m’avait trompée à chaque fois alors que j’étais juste trop mignonne avec lui.

Parce que je veux bien assumer mes "attachements issues" comme ma part de responsabilité dans la perpétuation de ce fucking drama, mais c’est tout. J’étais adorable avec lui et je peux affirmer sans sciller que cet homme je lui ai donné deux fois plus d’amour qu’il n’en a jamais mérité.

Ce qui m’amène à ce que je voulais transmettre dans cet épisode. Ce que je veux que tu retiennes de tout ça c’est que :
la société et la pop-culture à giga romantisé ce mot “DRAMA”. Le drama c’est fun, on l’écrit en paillettes sur des tee-shirts et je précise que ce n’est pas un jugement, je l’ai déjà dit ici mais je suis fan des Real Housewives so, toute prof de Yoga que je suis, I do love me some drama. Mais, je crois qu’il est aussi temps de retirer nos lunettes roses en forme de coeur, de faire preuve non pas de jugement mais de jugeote et de voir les Jean-Mich - et Jacquelines encore et toujours bien sûr même si on continue de préciser qu’elles sont moins dangereuses - pour ce qu’ils sont.

Alors oui, indéniablement, les relations toxiques nous privent de notre bon raisonnement et loin de moi le désir de victim blame qui que ce soit. En revanche je crois que l’on peut s’entraîner avec ceux de la pop-culture, et puisque je parlais des Real Housewives, les shows de Bravo sont d’excellents moyens d’observer les narcissiques à distance.

Notamment un show qui s’appelle “Vanderpump Rules” dont Netflix diffuse depuis peu les premières saisons. J’ai commencé à regarder ce show dès son lancement justement à l’époque de ma rupture il y a 11 ans et je peux t’assurer qu’il y a dedans des cas d’école de narcissisme, d’abus en tous genres, mais aussi de Prince Charmant.
Si tu aimes la télé-réalité, va regarder les 11 saisons et tu me diras quelle couleur tu attribues aux Jean-Michels de ce show !

Je me souviens aussi du show “Bethenny ever after” qui suivait la star des Real Housewives de New York City alors qu’elle s'apprêtait à épouser un type qui me faisait froid dans le dos mais qui s’en sortait toujours bien parce que c’était elle la star de télé-réalité instable - et CEO d’une entreprise qui pesait déjà à l’époque des millions de dollars, mais c’est un détail - et lui le business man raisonné et raisonnable.

“Il était toujours disponible, pour faire quoi que ce soit et je pensais que c'était positif parce que j’étais tout juste en train d'émerger, je commençais tout juste à avoir une carrière et il était toujours disponible et je pensais qu’avec ce que je voulais faire et jusqu'où je voulais aller… Les voyages entre autres et le travail… je n'avais pas d'enfant à l'époque, donc j'étais prête à aller n'importe où et à faire n'importe quoi. Il était toujours disponible et il était aussi vraiment super charmant, ce que ce coach de vie que je connais pense que “Charmant” généralement utilisé que pour les hommes, pas pour les femmes et que ce n'est pas… Enfin à petites doses, c'est un positif mais à doses plus élevées, si cela définit la personnalité de quelqu'un, si Charmant est le premier mot pour décrire quelqu'un, c'est toxique, un trait toxique.
(...) Charming est quelque chose qui fonctionne pour vous genre, si vous dites quelque chose et que les gens aiment ça, qu’ils disent, alors vous savez, ils en veulent plus et vous leur en donnez plus pour nourrir ce désir hautement addictif.
(...) Être Charmant devient une addiction et être charmant est vraiment attirant pour les femmes si vous êtes attiré par les hommes. Mais c'est quelque chose qui vous attire au début et puis finalement cela devient nauséabond, vous voyez ce que je veux dire ?
Quand il y a quelqu'un qui essaie toujours de plaire à tout le monde… et je suis sorti avec quelqu'un d'autre dans ma vie qui était super charmant et qui pouvait vraiment enivrer n'importe qui, mais cela devient insupportable après un certain temps. Donc de toute façon, il y avait beaucoup de charme là-dedans et j'étais vraiment attirée par ça parce que je pensais que c'était vraiment… parce que c'était charmant !
C’est quelque chose qu'on le perçoit comme positif mais ça finit par être quelque chose qui est un trait toxique. Quoi qu'il en soit, nous avons juste traîné ensemble et sommes sortis ensemble. C'était plus comme quelque chose dans mon esprit, ce que j'ai déjà fait auparavant, où je me convainc ou j'utilise la logique pour me dire que je devrais m'impliquer là-dedans. J'avais déjà dans le passé épousé quelqu’un à qui je tenais et qui était un ami, parce que je me suis convaincu que je devrais être à ce point impliquée versus, ton corps qui te dit viscéralement que tu es amoureuse.” Just B Divorced Bethenny

Et sidenote : mon intuition ne m’a jamais donné tort, au contraire ! Dans le cas de Bethenny Frankel, comme dans celui de mes copines et même du mien que je n’avais pas senti dès le début, non seulement j’ai toujours raison, mais j’apprends toujours après la rupture que les abus ont malheureusement toujours dépassé ce que je pressentais…

Bon les shows de Bravo ça reste un peu niche comme exemples, mais on peut prendre celui beaucoup plus connu du fameux “Mr Big”. Le mec est inconsistant as fuck, se pointe devant chez Carrie à pas d’heure avec son sourire à la con dans sa Lincoln, non pas pour enfin lui dire combien il l’aime mais bien pour foutre la merde dans la life, il trompe sa femme avec elle etc etc et pourtant il a été perçu comme étant THE ONE par toutes les millenials & elder-millenials hétéros & bi pendant des décénies.

Triste. Mais des exemples du genre, y ‘en a plein pleiiiin d’autres. Genre Duc Simon Hasting dans la série Bridgerton et pire : f*ing Anthony Bridgerton ! Attention spoil : le mec dans la saison 2 il courtise une fille complètement éprise de lui sachant très bien qu’il aime SA SOEUR. Il va pourtant jusqu’à la demander en mariage DEVANT SA SOEUR alors que sa propre mère et sa propre soeur lui ont dit “Frèr on a remarqué que c’est la grande que tu kiffes, pas la petite” mais Jean-Mich n’en fait qu’à sa tête jusqu’à ce qu’heureusement la cadette se rende compte à l’autel, du pot-aux-roses-pas-bloom. Et je ne parle même pas de 50 Shades of Grey, ça va me mettre les chakras en l’air. Par contre je te passe un extrait de l’excellent podcast de mon idôle “Enzoreads” que j’aime d’amour parce qu’il partage mon amour pour la lecture et mon dégoût mêlé de colère contre la dark romance. Dans cet extrait du premier épisode “Doit-on bannir la dark romance ?” de son émission “Livres Laugh Love”, il parle avec son amie et co-host de de Twilight expliquant qu'à l'époque quand il lisait Twilight, il était à fond alors que finalement Edward et toute sa famille veut tuer Bella.

Et apparemment the madness continues avec “Captive” un roman publié il y a deux ans qui compte déjà plus de 7 millions de lecteurs. Je n’ai pas lu cette oeuvre, mais Enzo s’est sacrifié pour la cause et selon lui, non seulement c’est très mal écrit mais surtout violent, sans aucune forme d’avertissement sur la couverture. Evidemment, le livre est quasi toujours mis en tête de gondole dans les librairies.

Sorry not sorry mais sur ce coup-là je suis team complotiste.

Je crois que ce n’est absolument pas une coïncidence si ces profils sont partout et constamment mis en avant. Et je crois qu’il y a absolument un lien de corrélation direct avec le fait qu’on ait malheureusement quasiment toutes fait l’expérience d’une relation toxique voire abusive dans nos vies.

Mais on peut tout à fait mettre toutes les chances de notre côté pour esquiver d’en vivre à nouveau. Alors bien sûr je te dis pas de ne pas regarder Bridgerton. Au contraire, c’est excellent. Mais il s’agit de percevoir les personnages pour ce qu’ils sont. Juger les relations pour ce qu’elles sont. Et surtout cesser de romantiser la toxicité au quotidien.

A commencer par les féminicides. Non, les féminicides ne sont pas des “crimes passionnels”, ce sont des assassinats froids, commis par des monstres assoiffés de domination sur les femmes. Et non, y’a jamais de bonne raison d’assassiner une femme, sauf en légitime défense uniquement. “Elle m’a quitté”, “elle m’a trompé” ou “elle a refait sa vie” ne sont pas des mobiles valables. Je suppose que si tu écoutes mon podcast il y a de fortes chances pour que tu sois déjà sensibilisée à ça, mais approfondi l’étude de la romantisation des “drames romantiques” et autres “dark romance”, mais même de ces “rom coms”...

Le Fake Love des narcissiques ne mérite pas d’être amalgamé avec l’amour.
Le Crap Love des relations toxiques, ne mérite pas d’être amalgamé avec l’amour.
Et je vais te dire, même si je sais que c’est une pilule dure à avaler mais : la passion non plus, ne mérite pas d’être amalgamée avec l’amour, ça c’est un tâcle directement adressé à Anthony Bridgerton et Lady Sharma. Ils peuvent pas se blairer, mais par contre ils sont sexuellement attirés l’un par l’autre. C’est pas ça, l’amour.

L’amour mérite d’être défendu, correctement représenté et recherché coûte que coûte. Cessons de nous contenter de peu et pire d’accepter d’être mal-traitée pour quelques moments passés en zone verte.

C’est la fin de cet épisode, je te rappelle que le programme que je vais lancer prochainement, “TimeToBloom de Fake Love à Self Love” va t’enseigner concrètement les techniques du Yoga et les ancrer dans ton quotidien pour que tu puisses te libérer de l’emprise, guérir tes blessures, vivre une vie épanouie et cultiver tes rêves à l’abri des calamiteux.
Je vais ouvrir les portes aux inscriptions dans quelques semaines, mais il est d’ores et déjà possible de gratuitement rejoindre la liste d’attente si tu es intéressée par le programme.
Je te recommande vivement de le faire car à l’occasion de ce premier lancement, je vais offrir aux pré-inscrites la possibilité de devenir “Membre Fondatrices” et proposer à ces “bloomettes de la première graine” d’énormes avantages en échange de leurs feedbacks & témoignages. Indeed, elles bénéficieront d’un tarif exceptionnel ainsi que la possibilité de participer gratuitement au second lancement du programme “TimeToBloom de Fake Love à Self Love” ! Et s’il fallait une autre bonne raison de se pré-inscrire gratuitement : note que je ne veux prendre pour ce premier lancement que 10 participantes seulement & que j’annoncerai l’ouverture des inscriptions en priorité aux bloomettes sur la liste d’attente !

Je te mets le lien d’inscription sans engagement dans la description de l’épisode ! Tu verras, pour valider ta pré-inscription, il y a un rapide questionnaire Typeform à remplir, ça se fait en 5 min mais cela va m’être précieux pour angler le plus précisément possible le contenu du programme pour t’aider à bloomer from where tu es plantée.

Voilà c’est tout pour aujourd’hui, avant de partir stp pense à noter l’émission sur ta plateforme d’écoute préférée et partager l’épisode s’il t’a inspiré, ça aide à faire pousser le podcast et permet de semer les graines du bloom ! Merci d’avance et à la semaine prochaine pour un nouvel épisode du TimeToBloom Podcast

Bonne écoute 🌸
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Rejoignez la liste d'attente pour bénéficier d'avantages exclusifs et faire partie des 10 premières participantes qui auront un accès privilégié et des tarifs exceptionnels ⬇️

Pré-inscription gratuite au programme "de Fake Love à Self-Love"

Téléchargement gratuit du livret "5 étapes pour cultiver ta déesse intérieure"

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Abonne-toi à l’émission, note-là & partage-là

www.thepruneyoga.com

@The_Prune #TimeToBloom

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Sources :

Playlist “Love” d’Hermine Prunier : https://open.spotify.com/playlist/1RvxnjXx5ITaFQEDPSKttm?si=b1d6f22032704937

"The Narcissistic Relationship Cycle" - Dr Ramani Durvasula

https://www.youtube.com/watch?v=dZ7vnbaKDFE&t=39s

Un retour à l’amour - Marianne Williamson